Du 14 au 20 octobre au cinéma Le Lincoln, Paris

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Dimanche 13 octobre

Arzé de Mira Shaib

Avant-première française et européenne

en présence de la comédienne Diamand Abou Abboud

Ouverture à l’Institut du Monde Arabe (IMA) à 19h

Avant-première (sur invitation)

Sélection officielle FFLF 2024

Genre : Fiction, Drame
Année : 2024
Durée : 1h33 min

Projection suivie d’un échange

Rediffusion le vendredi 18 octobre à 20h au Lincoln

Arzé est une mère célibataire en difficulté qui vit à Beyrouth avec sa sœur aînée agoraphobe et son fils adolescent, Kinan. Pour subvenir aux besoins de la famille, Arzé fabrique des chaussons maison que son fils livre à pied, mais elle sait que ce commerce ne pourra pas les faire vivre longtemps. En désespoir de cause, elle vole le précieux bracelet de sa sœur pour le mettre en gage afin de payer l’acompte d’un scooter de livraison. Mais le désastre frappe lorsque le scooter est volé, mettant en péril son seul moyen pour subvenir aux besoins de sa famille. Face à l’horloge qui tourne, Arzé et Kinan s’embarquent dans un voyage sauvage à travers la turbulente mais vibrante capitale multiethnique du Levant, à la poursuite de la mobylette volée.

© Shutterstock

Mira Shaib est la réalisatrice libanaise du long métrage Arzé (2024) et des courts métrages Lilas et Diaspora.

Ancienne élève de prestigieux laboratoires et résidences de développement cinématographique, dont Robert Bosch Stiftung, Film Academy Bade-Wurtemberg, Global Media Makers LA Residency de Film Independent, le Red Sea Lodge et le Torino Laboratoire de cinéma.

Mira Shaib est titulaire d’un baccalauréat des arts en cinéma et télévision de l’Université libanaise américaine. (LAU) à Beyrouth et une maîtrise en beaux-arts en arts cinématographiques de l’Université Concordia à Montréal, Canada. Mira a cofondé Cinema For All, une initiative artistique dont la mission est de rendre le cinéma accessible dans les zones rurales du Liban. Son premier le long métrage Arzé fait partie de la sélection officielle du Festival international du film du
Caire, Pékin Festival du film et Festival de Tribeca.

Mira travaille sur son deuxième long métrage.

© Tous droits réservés

Diamand Abou Abboud, titulaire d’une maîtrise en interprétation et mise en scène de la Faculté des Beaux-Arts et d’Architecture du Liban, où elle enseigne aujourd’hui, a débuté sa carrière au théâtre avec environ 14 pièces à son actif. Son premier court métrage, Point Virgule, qu’elle a écrit et réalisé, a remporté le prix spécial du jury au Festival du film européen de Beyrouth.

Après plusieurs rôles dans des courts métrages et séries libanaises, elle fait ses débuts au cinéma avec Beyrouth Open City (2008) et Here Comes the Rain (2010). Son rôle dans Waynon (2014), coécrit avec George Khabbaz, lui vaut des prix internationaux et une nomination aux Oscars pour le Liban en 2015. En 2017, sa prestation dans Une famille syrienne lui vaut le Valois de la meilleure actrice à Angoulême et un prix au Festival international du film du Caire. Elle rejoint ensuite le casting de L’Insulte (2017), nommé aux Oscars, et remporte le Trophée Francophone du Cinéma 2018. En 2019, elle joue dans Elektra de Hisham Bizri, et en 2022, elle incarne “Arzé” dans le film de Mira Shaib. Diamand poursuit sa carrière au cinéma tout en préparant un doctorat en théâtre.

RÉSERVER

Lundi 14 octobre

18h30

Courts métrages en compétition
Séance n°1

Catégorie étudiante

Durée : 1h21

RÉSERVER

Crow Man (L’homme corbeau) de Yohann Abdelnour, 7’52

Barefoot from Beirut de Andrew Dawaf, 14’55

Pieces of Time de Perla Fady Eid, 10’11

Nebulae de Jana Ahmad Zeineldeen, 10’50

Can We Go Again? de Lourdes Francis, 13’09

L’autre pays de Sylvain Adas, 24’36 (projet professionnel)

20h

Diaries from Lebanon

de Myriam El Hajj

Avant-première

Durée : 1h50

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En 2018, Joumana, une écrivaine, poétesse et militante féministe ardente, se présente aux élections, défiant un système politique qui étouffe le Liban depuis 40 ans. Elle est élue, mais est évincée le lendemain pour cause de fraude, laissant ses partisans furieux. En 2019, la rage du peuple se transforme en révolution. Des milliers de voix s’élèvent dans les rues. Parmi elles, Perla Joe, une femme intrépide qui devient rapidement le symbole de ce soulèvement. Sa voix inflexible fait écho à la frustration d’une jeunesse qui peine à trouver sa place.

Mais le passé plane comme une ombre sur leurs aspirations au progrès et au changement. Georges est le gardien de ce passé mystérieux et violent. Vétéran de la guerre civile libanaise (1975-1990), il a perdu une jambe mais s’est accroché à ses illusions de « gloire ». Sous la forme de journaux intimes, le cinéaste raconte quatre années tumultueuses d’une nation en ébullition, qui lutte pour se libérer de ses propres chaînes. Alors que le pays est secoué par des bouleversements, des quêtes personnelles de sens et de survie se déploient. Comment pouvons-nous continuer à rêver lorsque le monde qui nous entoure s’effondre ?

© François Rousseau

Myriam el Hajj est une réalisatrice libanaise, son deuxième long métrage documentaire, Diaries from Lebanon, fait sa première à la Berlinale Panorama en 2024. Elle enseigne également le cinéma à l’Académie libanaise des beaux-arts et est membre de plusieurs commissions cinématographiques, dont le CNC. Elle est membre fondatrice de Rawiyat-Sisters in Film, un collectif de femmes cinéastes du monde arabe et de la diaspora. Sa filmographie comprend les documentaire Trêve (A Time to Rest) en 2015 et Diaries From Lebanon en 2024.

©GoGoGoFilms
@AbboutProduction

Joumana Haddad est écrivaine, journaliste et militante féministe libanaise. Elle a dirigé les pages culturelles du quotidien An Nahar pendant une quinzaine d’années, et a enseigné l’écriture créative à l’université libano-américaine de Beyrouth. En 2009 elle a fondé son propre magazine, Jasad (Corps), spécialisé dans les arts, la littérature et les politiques du corps et du genre dans le monde arabe. Elle a aussi animé une émission télé qui mettait la lumière sur les violations des droits de l’homme dans les pays arabes. Parlant sept langues, elle a publié une quinzaine d’ouvrages entre poésie, fiction, essai, et théâtre. Parmi ses livres, traduits dans une vingtaine de langues, on cite Le retour de Lilith, J’ai tué Shéhérazade, Superman est arabe et Le Livre des Reines.

Mardi 15 octobre

20h30

Low Budget Heist

de Mahdi Kandyl

Avant-première

Séance suivie d’une intervention sur le cinéma
de genre au Liban, en présence du réalisateur

Durée : 1h52

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Quatre amis, poussés par leurs aspirations artistiques, élaborent un plan sophistiqué pour voler un tableau de 3 millions de dollars dans une galerie prestigieuse. Dans un tournant risqué, ils décident de produire un film au sein de la galerie elle-même, en l’utilisant comme couverture. Au fur et à mesure que leur plan se déroule, ils naviguent dans les mondes périlleux de l’art, de la tromperie et de la créativité, mettant à l’épreuve leur amitié et défiant leurs ambitions artistiques.

© Tous droits réservés

Mahdi Kandyl est réalisateur, producteur et fondateur de Molotov Films, une société de production cinématographique. Il a fait ses débuts dans le cinéma en 2024 avec Low Budget Heist, un projet qu’il a à la fois réalisé et produit. Avant cela, il a réalisé le film TiliTili Boom et le documentaire The Original Error. Le travail de Kandyl a été salué à l’échelle internationale, remportant des prix en Europe, en Amérique et dans le monde arabe.

Mercredi 16 octobre

18h30

Courts métrages en compétition
Séance n°2

Catégorie professionnelle

Durée : 1h33

RÉSERVER

Invisible scars de Serge Alhelayel, 19’33

Somewhere in between de Dahlia Nemlish, 14’49

My mother’s voice de Romy et Dolly Choueiri, 22’51

Condom Hunters de Marc Basset, 9’22

I come from the sea de Feyrouz Serhal, 21’52

DO YOU CONDEMN? GAZA CRIES IN THE DARK de Cherine Yazbeck, 04’58

20h

Vers
l’inconnu

de Georges Nasser

Séance suivie d’un échange avec Michel Tabbal,
critique cinéma et programmateur FFLF

Durée : 1h30

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Dans un village de la montagne libanaise, une famille vit pauvrement. Un jour, le père les abandonne et part pour le Brésil, l’eldorado d’un grand nombre de ses compatriotes. Vingt ans passent. La mère a difficilement élevé ses enfants : l’aîné a fondé une famille et le second s’apprête à émigrer au Brésil, lorsqu’un vieillard loqueteux arrive au village …

© Tous droits réservés

Né à Tripoli en 1927, Georges Nasser étudie le cinéma à l’UCLA à Hollywood et rentre dans son pays natal avec la ferme détermination de réaliser des films dans un environnement où l’industrie était inexistante. En 1957, il réalise Ila Ayn ? qui devient le premier film à représenter Le Liban en compétition officielle au Festival de Cannes. Nasser a répété le même long métrage remarquable avec Le Petit Inconnu, également sélectionné à Cannes en 1962. En 1975, Nasser tourne son troisième film Al Matloub Rajol Wahed (Il suffit d’un homme) en Syrie. Même si l’avenir du film semblait prometteur, l’éclatement de la guerre civile libanaise met un terme à sa carrière.

Nasser commence à se battre sur un autre front : la création d’un syndicat libanais des techniciens du cinéma, encore une tentative qui échoue en raison de l’incompétence de l’État et des ministères concernés. Nasser trouve finalement une vocation satisfaisante en tant que
professeur à l’Académie Libanaise des Beaux-Arts (ALBA). Il éduque les nouvelles générations à l’art du cinéma. A 89 ans, il n’a toujours pas pris sa retraite, et ses yeux brillent lorsqu’il parle de son grand amour du cinéma. Il est décédé en 2019 à l’âge de 91 ans.

Jeudi 17 octobre

18h30

Courts métrages en compétition
Séance n°3

Catégorie étudiante

Durée : 1h21

RÉSERVER

Art Choke de Joe Mouannes, 13’18

Sea Salt de Leila Basma, 19’06

Turmoil de Tony Yazbeck Abi Khalil, 20’

See you soon de Carly Hanna, 14’03

Quell de Pauline El Nawwar, 5’40

Essence de Tia Azar, 9’08

20h

Valley of Exile

de Anna Fahr

Avant-première

Séance suivie d’un échange avec
la réalisatrice Anna Fahr et la comédienne Maria Hassan

Durée : 1h46

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Deux sœurs arrivent dans la vallée de la Bekaa au Liban au début de la guerre en Syrie, se lançant dans un voyage d’exil qui mettra à l’épreuve leur loyauté envers leur pays, leur famille et l’une envers l’autre.

© Tous droits réservés

Anna Fahr est une artiste, cinéaste, éducatrice et fondatrice de Morning Bird Pictures Inc., une société de production qui se consacre à la création de films à impact social axés sur le Moyen-Orient contemporain et sa diaspora. La Vallée de l’exil est son premier long-métrage de fiction.

© Tous droits réservés

Maria Hassan, actrice, chanteuse et compositrice syrienne, est née à Lattaquié en Syrie. Après des études en littérature anglaise en Syrie, elle déménage au Liban en 2014 où elle étudie le chant au conservatoire de Beyrouth. En Syrie, elle pratique le théâtre en tant qu’étudiante au club de théâtre de l’Université de Tichrine. Au Liban, elle a fait partie du groupe de théâtre KOON. En 2021, elle joue le rôle principal dans le film La Vallée de l’exil, réalisé par Anna Fahr. Aujourd’hui, Maria est basée à Nantes, en France. Elle est depuis peu la nouvelle chanteuse principale du groupe musical Orange Blossom. Son ambition est la musique et le théâtre, et elle travaille à construire sa vie et sa carrière dans le domaine des arts.

Vendredi 18 octobre

18h30

Courts métrages en compétition
Séance n°4

Catégorie professionnelle

Durée : 1h35

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Et si le soleil plongeait dans l’océan des nues de Wissam Charaf, 20’00

Open Sesame de Charbel Mouchantaf, 10’36

Then Came Dark de Marie-Rose Osta, 15′

I Am A Painting de Andrew Dawaf, 7’34

Death & Other Fears de Marie-Louise Elia, 10’45

Radio de Josef Khallouf, 22’22

Skyward de Wehbi Mohammad, 8’46

20h

Arze

de Mira Shaib

Avant-première

Durée : 1h33

RÉSERVER

Arzé est une mère célibataire en difficulté qui vit à Beyrouth avec sa sœur aînée agoraphobe et son fils adolescent, Kinan. Pour subvenir aux besoins de la famille, Arzé fabrique des chaussons maison que son fils livre à pied, mais elle sait que ce commerce ne pourra pas les faire vivre longtemps. En désespoir de cause, elle vole le précieux bracelet de sa sœur pour le mettre en gage afin de payer l’acompte d’un scooter de livraison. Mais le désastre frappe lorsque le scooter est volé, mettant en péril son seul moyen pour subvenir aux besoins de sa famille. Face à l’horloge qui tourne, Arzé et Kinan s’embarquent dans un voyage sauvage à travers la turbulente mais vibrante capitale multiethnique du Levant, à la poursuite de la mobylette volée.

© Shutterstock

Mira Shaib est la réalisatrice libanaise du long métrage Arzé (2024) et des courts métrages Lilas et Diaspora.

Ancienne élève de prestigieux laboratoires et résidences de développement cinématographique, dont Robert Bosch Stiftung, Film Academy Bade-Wurtemberg, Global Media Makers LA Residency de Film Independent, le Red Sea Lodge et le Torino Laboratoire de cinéma.

Mira Shaib est titulaire d’un baccalauréat des arts en cinéma et télévision de l’Université libanaise américaine. (LAU) à Beyrouth et une maîtrise en beaux-arts en arts cinématographiques de l’Université Concordia à Montréal, Canada. Mira a cofondé Cinema For All, une initiative artistique dont la mission est de rendre le cinéma accessible dans les zones rurales du Liban. Son premier le long métrage Arzé fait partie de la sélection officielle du Festival international du film du
Caire, Pékin Festival du film et Festival de Tribeca.

Mira travaille sur son deuxième long métrage.

Samedi 19 octobre

13h

Courts métrages en compétition – Séance n°5

Rediffusion de l’ensemble de la
catégorie étudiante

Durée : 2h42

RÉSERVER

Crow Man (L’homme corbeau) de Yohann Abdelnour, 7′
Barefoot from Beirut de Andrew Dawaf, 14′
Pieces of Time de Perla Fady Eid, 10′
Nebulae de Jana Ahmad Zeineldeen, 10′
Can We Go Again? de Lourdes Francis, 13′
L’autre pays de Sylvain Adas, 24′
Art Choke de Joe Mouannes, 13′
Sea Salt de Leila Basma, 19′
Turmoil de Tony Yazbeck Abi Khalil, 20′
See you soon de Carly Hanna, 14′
Quell de Pauline Gaby El Nawwar, 5′
Essence de Tia Azar, 9′

14h

Les oiseaux seront
toujours avec nous

de Mohamad Sabbah
et Danielle Davie

Avant-première

Séance suivie d’une intervention

Durée : 1h12

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Une masse étrange a envahi son corps. Elle s’est filmée avec sa caméra.
Des corps racontent des histoires d’infections et de sexualité.
Ils racontent à voix haute ce qui est d’habitude murmure.

© Tous droits réservés

Danielle Davie est réalisatrice et anthropologue-cinéaste. Elle est titulaire d’un Doctorat en cinéma documentaire et anthropologique. Elle a réalisé des films anthropologiques et des courts-métrages, et travaille actuellement sur des films documentaires & vidéos dans lesquels elle explore les capacités du cinéma à contenir l’espace d’où nous regardons le monde. Danielle est actuellement directrice de l’École de cinéma et de réalisation audiovisuelle de l’ALBA-UOB au Liban.
Elle est également cofondatrice et membre du collectif Rawiyat-Sisters in Film. Mohamad Moe Sabbah, né en 1990, est un cinéaste/artiste libanais basé à Cologne, en Allemagne. Dans son travail, il observe le monde d’un point de vue queer et interroge les structures familiales, l’amour, la mort, le chagrin et la représentation du corps. Mohamad a terminé son premier long métrage de fiction, Chronic, en 2017. Parmi ses précédents courts-métrages, on compte Le chant des sirènes, The land et Là bas. Il poursuit actuellement des études d’art à la Kunsthochschule für Medien Köln.

16h

Courts métrages en compétition – Séance n°6

Rediffusion de l’ensemble de la
catégorie professionnelle

Durée : 3h08

RÉSERVER

Invisible scars de Serge Alhelayel, 19′
Somewhere in between de Dahlia Nemlish, 14′
My mother’s voice de Romy Choueiri, Dolly Choueiri, 22′
Condom Hunters de Marc Basset, 9′
I come from the sea de Feyrouz Serhal, 21′
DO YOU CONDEMN? GAZA CRIES IN THE DARK de Cherine Yazbeck, 4′
Et si le soleil plongeait dans l’océan des nues de Wissam Charaf, 20′
Open Sesame de Charbel Mouchantaf, 10′
Then Came Dark de Marie-Rose Osta, 15′
I Am A Painting de Andrew Dawaf, 7′
Radio de Josef Khallouf, 22′
Death & Other Fears de Marie-Louise Elia, 10′
Skyward de Wehbi Mohammad, 8′

 

16h

Beyrouth, la rencontre

de Borhane Alaouie

Séance suivie d’une intervention de Michel Tabbal
sur la représentation de l’exil et de la guerre dans le cinéma libanais

Durée : 1h35

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Zeina s’apprête à quitter le pays. Haydar n’a pas été en ville depuis longtemps, il a dû quitter son village à cause de la guerre civile. Ils ne se sont pas vus depuis des années, mais un sentiment de manque a toujours existé. La nature de leur relation – de l’amitié, de l’amour, ou un entre-deux – est intentionnellement laissée vague par le réalisateur Borhane Alaouié. La caméra suit les deux protagonistes durant 24 heures, traversant les checkpoint (barrages militaires), bloqués dans les embouteillages, attendant en vain dans un café. La question de leur possible rencontre nous laisse en suspens.

© Tous droits réservés

Né en 1941, Borhan Alaouié étudie le cinéma à l’INSAS en Belgique où il obtient son diplôme en 1973. En 1974, Alaouié réalise son premier long-métrage de fiction Kafr Kassem, une co-production arabe rare dans l’histoire du cinéma régional. Après la réalisation d’un documentaire Il ne suffit pas que Dieu soit avec les pauvres (1979) et du long-métrage de fiction Beyrouth la rencontre (tourné en 1981), l’invasion israélienne au Liban en juillet 1982 pousse Borhan Alaouié à s’exiler à Paris, où il réalise Lettre d’un temps de guerre en 1985 et Lettre d’un temps d’exil en 1990. En 1992, il réalise Eclipse d’une sombre nuit (court-métrage de fiction au sein du film collectif “l’après-guerre de golfe”). L’an 2001 est marque par le dernier volet de sa trilogie de lettres A toi ou que tu sois filmé au Liban et qui marque le retour de cinéaste à son pays natal. En 2006, Alaouié signe sa troisième fiction Khallas.

19h30

Portrait d’un certain Orient

de Marcelo Gomes

Avant-première

Séance suivie d’un échange avec la comédienne Wafa’a Céline Halawi et le comédien Charbel Kamel

Durée : 1h32

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Liban, 1949. Le pays est confronté à une guerre imminente. Un frère et une soeur catholiques, Emilie et Emir, partent en voyage au Brésil. Au cours du voyage, Emilie tombe amoureuse d’un commerçant musulman, Omar. Emir souffre d’une jalousie incontrôlable et utilisera leurs différences religieuses pour les séparer. Avant d’atteindre sa destination finale, lors d’une bagarre avec Omar, Emir est gravement blessé dans un accident d’arme à feu. La seule solution pour Émilie est de se rendre dans un village indigène au milieu de la jungle pour trouver un guérisseur qui le sauvera. Lorsque son frère se rétablit, ils se rendent à Manaus, où Émilie prend une décision qui aura des conséquences tragiques.

Portrait d’un certain Orient est un film sur la mémoire, la passion et les préjugés qui révèle la saga des immigrés libanais dans la forêt amazonienne brésilienne.

© Pierre de Kerchove

Marcelo GOMES (1963, Brésil) a étudié le journalisme et s’est spécialisé dans la télévision. En 1991, grâce à une bourse du British Council, il est diplômé de l’école de cinéma de l’université de Bristol. Son premier long métrage, Cinema, Aspirins and Vultures (2005), a été projeté à Cannes dans le cadre du programme Un certain regard. Les films de Gomes ont été projetés sur de nombreux écrans internationaux, notamment à Venise et à Berlin.

© Fares Sokhon

Wafa’a est actrice, scénariste, réalisatrice et danseuse franco-libanaise qui a commencé à jouer dès son très jeune âge dans le cinéma, au théâtre et à la télévision. Récemment, elle a joué dans Portrait d’un certain Orient, le nouveau film du réalisateur brésilien Marcelo Gomes, ainsi que dans dans la célèbre série panarabe Bride of Beirut (Aroos Beirut). Elle a également co-produit, co-écrit et joué dans la pièce de théâtre à succès Mafroukeh, et plus récemment, Shou Ya Ashta. Elle a fait partie de la compagnie de danse-théâtre Maqamat et est directrice du Festival du film Libanais au Liban depuis 2015.

© Susanne Oellbrunner

Charbel Kamel est comédien, écrivain, réalisateur et art-thérapeute. Il a étudié l’audiovisuel à l’Académie Libanaise des Beaux-Arts, la psychologie clinique à l’Université Libanaise de Beyrouth, puis l’art thérapie à Paris Descartes. Il travaille en freelance devant et derrière la caméra. Il anime également plusieurs ateliers à but thérapeutique par le biais de la vidéo et du théâtre.

21h

Remise des prix
en présence du Jury et clôture

Compétition 2024

Dimanche 20 octobre

11h

Rediffusion des
lauréats 2024

Compétition 2024

Durée selon palmarès

A VENIR

13h

Dans le cœur une hirondelle

de Rima Samman

Avant-première

Durée : 1h30

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Cherchant à connaître l’histoire de sa famille, une jeune femme interroge sa mère sur l’histoire de ses origines libanaises. Les récits de la mère peignent une sorte de fresque, de saga familiale composée d’une mosaïque colorée de souvenirs réels et imaginaires, mêlant la petite et la grande histoire, les enjeux personnels et collectifs. Cela à travers des vidéos de voyage, des archives personnelles, des extraits de films et de journaux télévisés.

© Patrick Le Bescont

Rima Samman est une cinéaste éclectique, artiste et productrice franco-libanaise. À ses débuts, elle occupe divers postes sur des films d’auteurs, parmi eux Bruno Dumont, Ziad Doueiri, Philippe Ramos, etc. Ses films sont préachetés à la télé, primés dans les festivals, diffusés dans les musées et les salles de cinéma. Paru chez Filigranes, son ouvrage de photos L’amour se Porte Autour du Cou révèle son travail d’artiste pluridisciplinaire, exposé dans les festivals et les foires de photos et d’art contemporain en France et à l’étranger. Actuellement, elle développe son prochain long métrage Pas de Tristesse.

14h30

La mer
et ses vagues

de Liana & Renaud

Sélection ACID (Cannes 2023)

En présence des réalisateurs

Durée : 1h23

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Par une nuit de pleine lune, la jeune Najwa et le musicien Mansour se rendent à Beyrouth. Ils suivent la piste des passeurs pour rejoindre une femme de l’autre côté de la mer. À quelques rues de là, Selim, le gardien de l’ancien phare, tente de réparer l’électricité de son quartier.

© Tous droits réservés

Liana a grandi dans la capitale libanaise, Renaud dans la campagne française. Élevés au début des années 2000 par les films de leur vidéo-club respectif, ils se rencontrent à Paris en 2007. A la fin de leurs études, ils achètent une caméra Aaton Super 16mm et s’installent à Beyrouth. Suivront des essais et des courts, écrits et réalisés à quatre mains entre les deux pays. La mer et ses vagues, est leur premier long-métrage de fiction.

16h

Le Cèdre d’Octobre

de Salim Saab

Projection précédée de l’avant-première du court-métrage Dans les yeux de Maya (11’40) et suivie d’un échange avec le réalisateur

Durée : 1h10

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Le 17 octobre 2019, un soulèvement populaire sans précèdent a vu le jour au Liban. Le peuple libanais est descendu dans la rue pour dénoncer la hausse des taxes, réclamer plus de justice sociale mais également la chute d’un système corrompu. Le Cèdre d’Octobre n’est en aucun cas une analyse politique de ce mouvement de contestation. Il revient sur les quatre premiers mois de la révolte et donne la parole aux militants, artistes, manifestants, hommes, femmes de tout âge et de toutes confessions.

© Mickael Jarry

Journaliste, cinéaste et animateur radio, Salim Saab a un CV bien garni. Il fut animateur et journaliste sur la radio internationale et pan Arabique Monte Carlo Doualiya pendant huit ans où il recevait des artistes issus du monde Arabe. Depuis 2010, il anime l’émission Old School New School sur la radio parisienne Aligre FM et est rédacteur pour plusieurs titres de presse.

Animé par l’envie de donner une image positive du monde Arabe, en 2017, il réalise de manière totalement indépendante Beyrouth Street : Hip Hop au Liban, son premier documentaire. Projeté dans plusieurs pays et festivals, il bénéficie d’une couverture médiatique internationale qui permet à Salim Saab de se faire connaitre en tant que réalisateur. En 2018, il réalise le documentaire Forte sur les femmes “street artistes” dans le monde Arabe et en 2020 Le Cèdre d’Octobre sur les mouvements de révolte d’octobre 2019 au Liban. En 2022, il sort Toxic Hope, un documentaire de 41 minutes sur la relation qu’entretiennent les libanais avec l’espoir ! Deux ans plus tard, il réalise et produit son premier court métrage de fiction Dans les Yeux de Maya.

18h

Nécrose

de François Yazbeck

Avant-première

En présence du réalisateur François Yazbeck

Durée : 1h20

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Nécrose est un film-essai qui s’aventure dans une odyssée cosmique à partir d’un Beyrouth post-humain où le temps s’est arrêté. Il suit deux âmes piégées dans un purgatoire souterrain délabré, brouillant les frontières entre cauchemar et réalité. Mélangeant des éléments de documentaire et de surréalisme, le film raconte une autre face de la Genèse.

François Yazbeck est concepteur sonore, cinéaste et doctorant Libanais basé à Helsinki. Il a fait des études de réalisation cinématographique à l’IESAV, Université Saint-Joseph de Beyrouth, puis s’est spécialisé dans la conception et le mixage sonore à Aalto University à Helsinki. Son premier long métrage, Nécrose, a été présenté en première au Festival International du Film de Rotterdam IFFR en 2024. Il développe actuellement son deuxième long métrage. Ses films abordent les thèmes de l’oppression, de l’aliénation et de l’identité fragmentée générées par les pressions sociales et politiques. En tant que concepteur sonore, François a travaillé dans l’industrie du cinéma sur des films libanais, arabes, européens et internationaux.

19h15

Thiiird

de Karim Kassem

Avant-première

Durée : 1h34

RÉSERVER

Dans un village à l’extérieur de Beyrouth, un mécanicien reçoit de nombreux visiteurs qui ont besoin de réparer leur voiture. Il se rend vite
compte qu’il doit non seulement réparer leur voiture, mais aussi les réparer lui-même.

© Karim Kassem

Originaire de Beyrouth où il a grandi, Karim est un réalisateur primé qui travaille principalement entre New York et le Liban sur des films, des clips musicaux et des publicités. Depuis son arrivée à New York en 2012, il a exploré la métaphysique en autodidacte et a réalisé son premier long-métrage, Only the Winds (2020), sélectionné pour le 50è IFFR et nominé pour le Sesterce d’or du Canton de Vaud aux Visions du Réel et le Tanit d’Or à Carthage.

En 2020, il atterrit à Beyrouth seulement un jour avant l’explosion massive qui ravagea une grande partie de la ville. Cette expérience a inspiré son deuxième film, Octopus (2021), qui a remporté le prix du meilleur film à l’IDFA 2021 et une mention spéciale du jury au ZagrebDox 2022. Son troisième long-métrage, Thiiird (2022), clôt une trilogie et a été montré en première à l’IFFR 2023 dans la compétition Tiger, et a aussi remporté le prix du meilleur film au Beldocs
2023. Son quatrième film, Moondove (2024), est prévu pour 2024 avec son cinquième projet, Before Now, Later, actuellement en développement.

20h30

Elektra

de Hisham Bizri

Avant-première

Séance suivie d’un échange
avec le réalisateur

Durée : 1h18

RÉSERVER

Dans les décombres du théâtre Piccadilly de Beyrouth, après des décennies de guerre, le film nous plonge dans la vie d’une dramaturge et de ses comédiennes durant trois jours. Alors qu’elles tentent de faire revivre le théâtre fantôme avec une production d’Elektra de Sophocle, les comédiennes sont embarquées dans un mirage où la dramaturge est confrontée à leur mépris et leurs mensonges.

© Bogliasco Foundation

Hisham Bizri est réalisateur, scénariste et producteur né à Beyrouth. Il a passé la majeure partie de sa vie aux États-Unis et a commencé à travailler dans le cinéma en tant qu’assistant réalisateur de Raúl Ruiz et de Miklós Jancsó, et vit actuellement entre Paris et Berlin. Il a réalisé 29 courts métrages et écrit de nombreux scénarios dont Elektra en 2023, son premier long métrage de fiction. Bizri a étudié la réalisation à Boston, Harvard et Chicago et a enseigné au MIT et à la NYU. Plus récemment, il a enseigné la réalisation et l’écriture de scénarios à l’université Brown. En 2019, il a fondé Mimera Films, son propre studio de création cinématographique. Son travail a été présenté internationa tels que Sundance, Oberhausen, Tribeca, VideoEx, Los Angeles, San Francisco, Pesaro et les festivals du film de Moscou. Il a également exposé au Louvre, à l’Institut du Monde Arabe, à la Cinémathèque française, au Centre Pompidou, au MoMa, au Haus der Kulturen der Welt, au Jeu de Paume, au Tokyo Museum of Contemporary Art, à Harvard et aux Anthology Film Archives (NY), entre autres. Hisham Bizri a reçu des prix tels que le Guggenheim, le McKnight, le Salomon, le LEF, le Jerome, le Bogliasco, le Rockefeller, le Ford, ainsi que le prix de Rome de l’Académie américaine. En 2017, il a reçu le prix Andrei Tarkovsky du meilleur réalisateur. Bizri a cofondé l’Institut arabe du film (Jordanie), et a été directeur créatif de la société Orbit Communications (Rome) et président et directeur créatif de Levantine Films (NYC).