Billetterie du 24 au 26 novembre au cinéma Le Lincoln
Jeudi 23 novembre
19h
Ouverture à l’Institut du Monde Arabe (IMA)
Projection de Tnaash de Boudy Sfeir – Avant première française et européenne
En présence de la comédienne Yara Zakhour
Avant-première
Sélection officielle FFLF 2023
Genre : Fiction, Drame
Année : 2022
Durée : 1h26 min
Projection suivie d’un échange avec Yara Zakhour mené par Nicolas Perron, Directeur des Programmes à l’ONG française ECPM
La militante Salma Hadid est assassinée et un réfugié syrien de dix-huit ans est accusé de son meurtre. Dans un contexte de reprise des exécutions au
Liban, c’est la première fois qu’un Jury composé de douze hommes et femmes ordinaires est appelé à décider du sort final de l’accusé. Un seul homme
s’oppose à l’attribution de la peine capitale. Parviendra-t-il à convaincre les autres ?
Boudy Sfeir est un réalisateur, scénariste et animateur libanais.
Il réalise son premier long métrage en 2014, Insan Hayawan Chay’, un thriller psychologique abordant le rôle des médias dans la création de la propagande. En 2017, il réalise Ekil, Shareb, Nayem, une comédie familiale centrée sur l’histoire d’un personnage légendaire de Beyrouth.
Début 2018, Boudy Sfeir sort son troisième film, Trouble, une comédie racontant les ennuis d’un jeune marié.
Depuis 2023, il réalise une mini-série pleine de thriller et de suspense, Girls’ Play. Boudy écrit des scénarios presque quotidiennement, notamment pour des fictions télévisées, et créé de nouveaux concepts pour enrichir le cinéma et la télévision libanaise. C’est dans cet état d’esprit qu’il réalise son quatrième film, Tnaash, inspiré de l’atmosphère sociale et politique du Liban.
Vendredi 24 novembre
14h
Vous (les adolescents)
de Valérie Mréjen
Avant-première
En présence de la réalisatrice
Échange modéré par Michel Tabet, anthropologue, chercheur au CNRS
Durée : 49′
Le film donne la parole à des adolescents libanais filmés dans différentes régions du pays. Tripoli, Saida, Hermel … issus de différents milieux, ils s’expriment sur l’avenir, leur avenir, leurs envies et leurs craintes, sur leurs modèles, le lien à la famille, la politique, les souvenirs. Ils ont une drôlerie et une franchise d’enfants avec une maturité d’adultes. A travers une série de questions simples et ouvertes, le documentaire dresse un portrait intime de la jeunesse libanaise.
Née en 1969 à Paris, Valérie Mréjen est une romancière, plasticienne, vidéaste et cinéaste. En 2004, elle réalise Pork and Milk, puis Valvert en 2008. En 2009, elle réalise French Courvoisier, puis coréalise avec Bertrand Schefer, son premier long métrage En ville, présenté à la Quinzaine des Réalisateurs au Festival de Cannes 2011. Elle vient de finir son dernier documentaire, Vous (les adolescents) et prépare actuellement un documentaire sur les étudiants de l’Ecole des Beaux-Arts.
17h
Courts métrages en
compétition partie I
Durée : 1h28
Au fil du temps de Patrick Chemali, 9’04
Shattered, de Elyssa Skaff, 13’50
Cha-nel de Richard Mattar, 22’
L’héritage de Matthieu Haag, 18’11
J’ai rêvé Carthage de Cyril Nehmé, 24’
19h
Courts métrages en
compétition partie II
Durée : 1h41
Echoes de Julien Kobersy, 8’39
La casquette de Hadi Moussally, 3’26
The Woman Pastor de Julien Kobersy, 8’51
Scenes from Home de Cynthia Sawma, 24’21
Les chenilles de Michelle et Noel Keserwany, 30’
Un pour huit de Lynn Tawilé, 11’12
Les sœurs de la rotation de Michel et Gaby Zarazir, 14’58
21h
Danser sur un volcan
de Cyril Aris
Avant-première
En présence du réalisateur et de la comédienne et membre du Jury Mounia Akl
Échange modéré par Christophe Leparc, Directeur de Cinemed, Secrétaire général de la Quinzaine des Réalisateurs de Cannes
Durée : 1h27
Après l’explosion du port de Beyrouth le 4 août 2020, une équipe de tournage fait face à un dilemme : poursuivre la production de leur film ou l’abandonner
face à la crise qui gagne le pays. Danser sur un volcan met en lumière la résilience de cette équipe et raconte leur lutte pour continuer à faire du cinéma
au milieu d’une ville dévastée.
Cyril Aris est un réalisateur, scénariste et monteur libanais basé à Beyrouth. Il a étudié les beaux-arts à l’université de Columbia et est également membre de l’Académie des Oscars. Son court métrage The President’s Visit a fait sa première à Toronto en 2017 et a été projeté dans plus de 80 festivals. Son premier long métrage documentaire The Swing a été présenté au festival de Karlovy Vary en 2018. Cyril vient de terminer son deuxième long métrage documentaire Danser sur un volcan, présenté à BFI, DOC NYC et Karlovy Vary, et récompensé par la Mention Spéciale du Jury. En tant que monteur, il a notamment travaillé sur Death of Nintendo (Berlinale 2020) et Costa Brava, Lebanon (Venise 2021).
Samedi 25 novembre
11h
Courts métrages en
compétition partie III
Durée : 2h03
Staroye Delo de Alexandra Karam, 15’
The Call de Shireen Ayache, 12’09
Seahorse de Rawan El Chami, 16’19
Beyond the Sea de Melinda Delaloye, 15’03
RIND de Romy Matar, 5’15
ROOM 16 de Dany K. Saliba, 23’
Out of Combat de Jaafar El Assal, 16’50
Tramway Beirut de Geovany Mounzer, 19’49
14h
Toxic Hope
de Salim Saab
En présence du réalisateur
Échange avec le réalisateur à l’issue du film
Durée : 41′
La notion d’espoir a-t-elle encore sa place au Liban ? Au cours de son histoire, le pays du Cèdre a connu de nombreuses crises, guerres, famines, révoltes et fractures sociales. Malgré tout, une once d’espoir persiste. Mais cet espoir s’avère parfois toxique. Il va et vient et, par moments, on n’a plus envie d’y croire. Dans son nouveau documentaire Toxic Hope, Salim Saab interroge des libanais(e)s pour connaître leur définition de l’espoir. Des militantes, femmes artistes et même son propre père ont répondu à ses questions. Qu’est-ce qui symbolise l’espoir ? Les libanais y croient-ils encore ? L’espoir qui a émergé lors de la révolte d’octobre 2019 va-t-il réapparaître ?
Salim Saab est journaliste, cinéaste et animateur radio. Il fut animateur et journaliste sur la radio internationale et pan arabique Monte Carlo Doualiya pendant huit ans où il recevait des artistes issus du monde Arabe. Depuis 2010, il anime l’émission Old School New School sur la radio parisienne Aligre FM et est rédacteur pigiste pour plusieurs titres de presse. Animé par l’envie de donner une image positive du monde Arabe, en 2017, il réalise Beyrouth Street : Hip Hop au Liban, un documentaire qui revient sur l’histoire du Hip Hop au pays du cèdre. Projeté dans plusieurs pays et festivals, il bénéficie d’une couverture médiatique internationale qui permet à Salim Saab de se faire connaître en tant que réalisateur. En 2018, il réalise le documentaire Forte sur les femmes street artistes dans le monde Arabe et en 2020 Le Cèdre d’octobre sur les mouvements de révolte d’octobre 2019 au Liban. En 2022, il sort Toxic Hope, un documentaire de 41 minutes sur la relation qu’entretiennent les libanais avec l’espoir !
15h30
Farah
de Hassiba Freiha et Kenton Oxley
Avant-première
En présence de la comédienne et membre du Jury, Stéphanie Atala
Durée : 1h59
Lorsque Lina, étudiante libanaise en médecine aux Etats-Unis fait des cauchemars intenses et récurrents, son père la renvoie à Beyrouth. Le médecin de famille lui prescrit l’antidépresseur controversé “Xapa” – également connu sous sa forme illégale sous le nom de “Joy”. Cependant, alors que les cauchemars alarmants de Lina s’intensifient, un lien entre ces cauchemars et sa mère, Farah, apparaît. Farah se lance alors dans une quête qui l’amène à la découverte d’une vérité bouleversante.
Hassiba a produit, écrit et réalisé une dizaine de courts métrages dont son projet de thèse intitulé Temperance, qui a été
présenté au premier Festival International du film du Moyen-Orient et dans le Short Film Corner du Festival de Cannes, avant
d’être distribué par une plateforme en ligne indépendante. Hassiba a ensuite coproduit, assisté à la réalisation et joué dans le
court métrage Wahdon (Alone), présenté dans des festivals du monde entier.
Kenton est producteur, réalisateur et fondateur de la société Knockout Production. Il a notamment été le plus jeune
directeur de la chaîne ITV à l’âge de 19 ans et a travaillé pour des entreprises liées aux médias à Abu Dhabi et en Malaisie.
Kenton a acquis une notoriété internationale avec des projets tels que Strike Back 7, Top Gear ou encore Bang Bang à
Bollywood.
17h30
Table ronde
La représentation de la santé mentale dans le cinéma libanais
Avec les interventions de :
- Cyril Aris, réalisateur
- Mounia Akl, réalisatrice et membre du Jury
- Stéphanie Atala, comédienne et membre du Jury
- Reine Issa, productrice
- Salim Saab, cinéaste
Modération : Mayssa El Husseini, Docteure psychologue, maître de Conférences à l’Université de Picardie Jules Verne et consultante pour Médecins Sans Frontières.
20h
Hardabasht
de Mohammad Dayekh
Avant-première
Durée : 1h35
Trois frères vivent avec leur mère dans la banlieue sud de Beyrouth. Les deux plus âgés travaillent dans le trafic de drogue et font délibérément pression sur leur plus jeune frère, qui est engagé religieusement, pour qu’il travaille avec eux. L’histoire commence après qu’ils aient été impliqués dans un meurtre, et la surprise vient du rôle de leur mère.
Auteur, réalisateur et acteur, Mohamad Dayekh est un artiste pluridisciplinaire. Il est né et a vécu toute sa vie dans un quartier populaire de la banlieue sud de Beyrouth, où il a pris l’habitude d’écrire pour ne pas devenir fou avec le son infernal des générateurs et des pompes à eau électriques. Inspiré par le quotidien des libanais, c’est avec son style burlesque et sa critique acerbe de la société qu’il écrit des textes populaires, accessibles et touchants.
Dimanche 26 novembre
11h
Courts métrages en
compétition partie IV
Durée : 2h06
Introduction to Perfect Heists de Chelsea Choukeir et Hussein Fneish, 11’52
Hors Champ de Rita Rizk, 14’
You Are Now Connected de Laetitia Moya Moukarzel, 16’12
Missing Piece de Nadim El Khoury, 22’
Thorn de Pauline El Nawwar, 3’
Mimo de Anthony Bassil, 9’45
Talk to me de Ribal Chedid, 21′
Still Grieving de Carl Haddad, 29’07
14h
La ceinture de feu
de Bahij Hojeij
En présence du réalisateur
Échange mené par Michel Tabbal, critique cinéma et programmateur au FFLF
Durée : 1h30
Beyrouth, octobre 1985. La guerre bat son plein depuis 10 ans, la violence a pris une tournure chaotique et absurde. Pendant que Chafic, un prof de lettres, commente aux étudiants un texte de La Peste d’Albert Camus, un bombardement aveugle et violent atteint la Faculté. Chafic et quelques étudiants se réfugient dans une petite chambre souterraine. Pendant que le déluge d’obus continue, Chafic flirte avec une étudiante inconnue. Cette rencontre, quoique éphémère, va bouleverser sa vie. Chafic se lance à la recherche de la « fille » dans la jungle de la ville, qui vit au rythme quotidien de la vie et de la mort. Les jours qui suivent vont ressembler à un véritable cauchemar. Très vite, la confusion, le délire et le fantasme s’installent dans l’esprit de Chafic. Il sera confronté à une série d’événements et de rencontres qui entraîneront colère et révolte de sa part …
Bahij Hojeij, né à Zahleh (Liban) a fait des études de philosophie et de théâtre à l’Université Libanaise et des études de cinéma en France (Ecole Nationale supérieure Louis-Lumière, Université Paris 8 et l’Ecole des hautes études en science sociales). Il a coproduit et réalisé plusieurs longs documentaires et trois longs métrage : Zennar el Nar (La Ceinture de feu) en 2004, Chatti ya Dini (Que vienne la pluie) en 2011 et Good Morning en 2019. Ces films ont été récompensés aux plusieurs festivals arabes et internationaux.
17h
Master Class
Darina Al Joundi
20h
Et si le soleil plongeait dans l’océan des nues
de Wissam Charaf
Avant-première
Durée : 20′
Au Liban, sur le chantier du front de mer, Raed, agent de sécurité doit empêcher les promeneurs d’accéder en bord de mer. Mais alors que l’horizon est bouché chaque jour d’avantage par le chantier, Raed fait des rencontres singulières. Rêves ou incarnations de ses désirs ?
Né à Beyrouth en 1973, Wissam Charaf est réalisateur et journaliste. Il collabore régulièrement avec la chaîne ARTE. Il a en outre été assistant réalisateur sur des vidéo-clips de Noir Désir, Sinead O Connor, Ingrid Caven, tous réalisés par Henri-Jean Debon. Il a réalisé six courts métrages de fiction : Hizz Ya Wizz, Un héros ne meurt jamais, L’armée des fourmis, Après, Souvenir inoubliable d’un ami et Pas de panique ainsi qu’un documentaire It’s All in Lebanon. Son premier long métrage Tombé du ciel a été sélectionné à l’ACID – Cannes. Dirty Difficult Dangerous, son second long métrage, est sélectionné à la Mostra de Venise 2022 dans la section Giornate degli Autori, dont il fait l’ouverture et remporte le prix Europa. En 2023, il présente à Venise en sélection officielle son nouveau court métrage intitulé Et si le soleil plongeait dans l’océan des nues, prenant part ainsi à ce festival prestigieux pour la deuxième année consécutive.
20h30
Remise des prix
Compétition 2023